jeudi 6 mars 2014

FASHION DETOX: MODE D'EMPLOI

Bonjouuuur! 

Comme promis je vais aujourd'hui balancer mes recettes pour acheter moins de vêtements, acheter mieux, et sortir de la compulsion. Evidemment, ça n'est pas une recette miracle, juste ma modeste contribution auprès de celles qui veulent sortir de la compulsion, si quelques idées peuvent aider... 

C'est parti!


#1 : Arrêter les abonnements aux magazines féminins. Glamour, Elle, Cosmo etc. Trop de sollicitations, trop de tentations. Souvent je flashais sur un look et je partais à la conquête de la tenue complète... ouais personnalité de ouf hein. Idem pour les newsletters de la redoute, place des tendances, les différentes marques... à chaque offre spéciale ou offre promotionnelle, j'achetais, parce que c'était moins cher , mais oui bien sûr... On achète souvent parce qu'on nous propose des choses à acheter. C'est mathématique, moins de propositions = moins d'achats.


#2: Lister tout ce qu'on achète, par mois, avec le prix en face. RADICAL. Mois par mois, j'ai scrupuleusement noté tout ce que j'achetais. Au bout de quelques semaines, j'ai fait l'addition. Assez surprenant de savoir enfin combien on dépense vraiment dans les sapes; ça calme grave. Vient ensuite ce moment où tu fais la conversion, en te disant que tu aurais pu te payer ce beau voyage à l'autre bout du monde, où investir dans ce sac Chanel dont tu rêves depuis des années mais que tu penses au dessus de tes moyens. Alors que si tu gérais mieux tes finances... 


#3: toujours remettre l'achat à plus tard: si c'est une pièce qui me plaît vraiment, j'y repenserai, et je reviendrai l'acheter, et ça me fera plaisir. Si je l'oublie vite, j'aurais économisé de l'argent... 


#4: organiser sa vie sociale! laisser le moins de temps libre possible, se prévoir des après midi entre copines, aller au cinéma, lire un bouquin, faire du bénévolat, se mettre au sport, prévoir un restau, aller au musée. Il y a tellement de choses à faire plus intéressantes que le shopping!


#5: rédiger sa wish list de vestiaire ideal: un joli carnet, et on s'y met. Le vestiaire ideal selon moi c'est un ensemble de pièces qui s'assemblent parfaitement les unes aux autres. Des pièces intemporelles. Des vêtements de qualité, que l'on aura plaisir à porter et reporter. Des pièces iconiques, que l'on trouve trop chères, mais qu'on ne désespère pas de s'offrir un jour. C'est important de rêver! Et on s'y tient! Il m'est souvent arrivé de sortir ma liste pendant un shopping, afin de me mettre des "balises", ne pas acheter n'importe quoi, avoir un cap en quelque sorte. Voici la mienne: 






Bon ok, il y a beaucoup de chaussures... A cette liste j'ajoute des hauts basiques, noirs, blancs, gris. Mais qui doivent être de très bonne qulité et si possible fabriquées en Europe (autre sujet que je souhaite aborder). La prochaine fois, je vous parle des lectures qui m'ont aidé à gérer ma consommation de vêtements.


Belle journée! 

mercredi 5 mars 2014

FASHION DETOX

.... où comment je suis sortie de la surconsommation de vêtements.



Comme de nombreuses jeunes femmes, j'ai, pendant plusieurs années, dépensé la majeure parties de mes (modestes) revenus dans la sape. Je ne pouvais pas passer en ville sans acheter quelque chose. Et étant donné que j'habitais en ville... j'achetais des vêtements presque quotidiennement.


Evidemment j'étais régulièrement à découvert (mon banquier ce complice de mon vice!). Je m'en rendais peu compte, car j'avais développé une stratégie: mes vêtements étaient dispersés, un peu chez mes parents, un peu chez mon mec, un peu chez moi, dans la cave etc. Mais petit à petit j'ai dû regarder les choses en face:



J'AVAIS UN PROBLEME.





Car c'était devenu une souffrance, je sais ça parait si futile, mais c'est vrai. La compulsion se rapproche un peu de la toxicomanie: tu adaptes ton emploi du temps en fonction de tes prises ( le shopping), allant jusqu'à décliner des invitations pour t'adonner à ton vice, tu ressens un manque quand ça fait trop longtemps que tu n'as pas eu ta dose, et une sorte de frénésie avant l'achat (l'excitation avant la prise de drogue!), le point culminant pour moi était ce moment où tu entrais le code de la CB... en évitant de trop réfléchir car tu sais que ça n'est pas bien... comme lorsque tu te shootes. Ensuite tu rentres chez toi, et tu culpabilises (oui la drogue tu sais que c'est mal mais tu ne peux pas t'en empêcher), tu caches tes achats à ton mec (comme un drogué peut cacher sa consommation), tu as honte mais tu sais que tu recommenceras car c'est plus fort que toi. Et finalement tu te rends compte que ça ne t'apporte rien... même la notion de plaisir a disparu. Tu traînes ta compulsion comme un boulet, mais tu n'as pas de solutions à part ne plus aller en ville, mais il y a toujours internet pour passer commande au cas où le manque se ferait trop fort, insupportable.

Puis vint le jour où j'ai déménagé... et là je me suis rendue compte des dégâts... cette montagne de vêtements devant moi... non je n'ai pas pu acheter tout cela... je n'en revenais pas: une centaine de paires de chaussures, dont certaines jamais portées. Des montagnes de t-shirts immondes, des tas de pantalons passés, des robes encore étiquetées... et des milliers d'euros dépensés, et le pire: pas une seule belle pièce que je pourrais reporter longtemps, transmettre à ma fille, que de la merde en tissus.


GINIES / SIPA


LA CLAQUE.


C'est à partir de ce moment que j'ai entrepris de me désintoxiquer de la sape. J'ai mis en place des choses très concrètes, mais ça je vous en parle dans le prochain post! ( et promis il sera en ligne très vite!).


#bisoulove#