mercredi 5 mars 2014

FASHION DETOX

.... où comment je suis sortie de la surconsommation de vêtements.



Comme de nombreuses jeunes femmes, j'ai, pendant plusieurs années, dépensé la majeure parties de mes (modestes) revenus dans la sape. Je ne pouvais pas passer en ville sans acheter quelque chose. Et étant donné que j'habitais en ville... j'achetais des vêtements presque quotidiennement.


Evidemment j'étais régulièrement à découvert (mon banquier ce complice de mon vice!). Je m'en rendais peu compte, car j'avais développé une stratégie: mes vêtements étaient dispersés, un peu chez mes parents, un peu chez mon mec, un peu chez moi, dans la cave etc. Mais petit à petit j'ai dû regarder les choses en face:



J'AVAIS UN PROBLEME.





Car c'était devenu une souffrance, je sais ça parait si futile, mais c'est vrai. La compulsion se rapproche un peu de la toxicomanie: tu adaptes ton emploi du temps en fonction de tes prises ( le shopping), allant jusqu'à décliner des invitations pour t'adonner à ton vice, tu ressens un manque quand ça fait trop longtemps que tu n'as pas eu ta dose, et une sorte de frénésie avant l'achat (l'excitation avant la prise de drogue!), le point culminant pour moi était ce moment où tu entrais le code de la CB... en évitant de trop réfléchir car tu sais que ça n'est pas bien... comme lorsque tu te shootes. Ensuite tu rentres chez toi, et tu culpabilises (oui la drogue tu sais que c'est mal mais tu ne peux pas t'en empêcher), tu caches tes achats à ton mec (comme un drogué peut cacher sa consommation), tu as honte mais tu sais que tu recommenceras car c'est plus fort que toi. Et finalement tu te rends compte que ça ne t'apporte rien... même la notion de plaisir a disparu. Tu traînes ta compulsion comme un boulet, mais tu n'as pas de solutions à part ne plus aller en ville, mais il y a toujours internet pour passer commande au cas où le manque se ferait trop fort, insupportable.

Puis vint le jour où j'ai déménagé... et là je me suis rendue compte des dégâts... cette montagne de vêtements devant moi... non je n'ai pas pu acheter tout cela... je n'en revenais pas: une centaine de paires de chaussures, dont certaines jamais portées. Des montagnes de t-shirts immondes, des tas de pantalons passés, des robes encore étiquetées... et des milliers d'euros dépensés, et le pire: pas une seule belle pièce que je pourrais reporter longtemps, transmettre à ma fille, que de la merde en tissus.


GINIES / SIPA


LA CLAQUE.


C'est à partir de ce moment que j'ai entrepris de me désintoxiquer de la sape. J'ai mis en place des choses très concrètes, mais ça je vous en parle dans le prochain post! ( et promis il sera en ligne très vite!).


#bisoulove#

2 commentaires:

  1. Ton article est super sympas, je suis un peu comme toi, j'achète sans compter! Hâte de te lire...
    Deltreylicious
    http://blackbeauty-mode-tendance.eklablog.com

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  2. Merci! mais cette période est derrière moi je n'achète plus sans compter, c'est fini:-)

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